Les sentiments humains sont bien étranges. Ils
Certains plaisirs ne sont bon que dans l'abus.
Junior Asso Politzik
Internet, média pornocratique
Comment dire? Merci.
Il est fort rare qu'à 17 ans on ai réalisé un rêve d'enfant, et qu'on puisse appeler sincèrement une soirée "mémorable, inoubliable". Il est fort rare de procurer un tel plaisir aux gens, dont vos plus proches amis, que vous ne puissiez même pas rester dans la salle, émotionnellement parlant.
Merci, merci à tous pour ce festival impeccable, et d'une qualité je pense quasi-irréprochable. Merci aux 287 entrées payants, aux 350 personnes présentes dans la salle -complète -, à l'équipe, aux groupes (notamment les Mauvaises Langues :)), à tous. Vous avez réalisé un rêve.
A.
Mr A. is happy to invite you to our private show.
29 septembre.
17h30
St Omer.
Les Bouzeux gratouillent, festival.
RIP, Jean François.
Il y a de grandes stars, étoiles qui s'éteignent plus bruyamment qu'une lampe à néon, et celles, pourtant lumineuses, dont la disparition ne laisse place qu'à une ombre plus profonde. Jean François Bizot était de ceux-ci. Chantre de la contre-culture, contre reporter aux milles et uns voyages tous plus fantastiques - Woodstock, New York, l'inde, les foyers d'arts nouveaux - les uns que les autres, il était l'apôtre méconnu de toute une génération. A travers actuel, il m'a évangélisé, converti, changé, à tel point que j'avais juré de travailler dans la dîtes paroisse, ou d'adresser une longue prière sous forme de lettre à celui que je considérais comme mon gourou.
Car oui, Actuel était ma bible, Nova la radio parfaite, où le mal n'est qu'illusion. Et l'homme à la douce voix grave, réchauffée et rassurante, vient de s'éteindre.
Repose en paix, Jean François.
Vacances.
Des vacances chargées...
From St Omer to Barcelonna
Où comment commencer en beauté par une colonie de vacances fort sympathiques aux baléares, remplie d'extranormaux, même des nains et des elfes, et même des danseurs de techtonik. Même qu'il n'y avait pas de terroristes corses (ouf, mon pauvre portable). Même que je m'en souviendrais longtemps, parce que vous avez le pouvoir, haha. Et que moi je suis totalement mégalo. Et démago. Normal, je suis un nain. Un nain travesti serveur dans un restaurant pour gentes dames, attention. Un nain massé, un nain dénommé Jesus, qui part dans une croisade contre les pigeons et ... non, je mélange tout. C'était juste épique, digne du Donjon de Naheulbeuk.
Même que ça vaut au moins une photo:
"Je ne peux pas promettre qu'on se reverra ma grosse loutre en sucre, mais ce fut quand même sacrément agréable de faire un bout de route avec vous" .
And from Barcelonna to Cannes
Puis la retombée, le travail: agent technique de seconde classe, en clair éboueur. Ramasser les couches culottes ouvertes, glaces Hagen Gaze fondues (vives les Ben and Jerrys deux boules citrons topping fraise orgasmique, ndlr). Assez fatiguant, surtout lorsqu'il fait 38°C en plein cagnard. Mais j'avoue que les collègues sympas, ça remonte le moral. Et puis ça me permettra quand même de payer mon appartement à Paris, alors, il faut ce qu'il faut. En tout cas, il est désormais clair que le prestige de l'uniforme existe bel et bien si j'en crois le nombre de minettes qui m'ont demandé mon numéro de portable (à moins que ce ne soit ma coupe à la Cure) , même une lesbienne. Par contre aucun Nhom, à croire que je suis maudit.
From Cannes to St Nowhere
A St Nowhere, toujours rien de nouveau. Il faut dire que la ville s'est figé depuis le XVIe siècle. Mais bon, je revois du monde, sors, me fait charier sur ma coupe de cheveux, m'amuse follement à écrire des centaines de mails en vue du festival. Je vous aime. Même si j'ai particulièrement envie de me casser dans une Ville.